Les inspirations 🌅

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 Septembre 

 

EGO

 

 

Aujourd'hui, il me tient de partager sur l'ouverture de nos cœurs et de la place de l'ego tout-puissant. L'ego est cette "petite chose" aux arômes d'orgueil, à l'intérieur de chacun de nous. Elle est assoiffée du "moi je", bien souvent facile à gaver de reconnaissance et pourtant si difficile à rassasier. Et oui, son estomac grandit si vite ! Alors on peut se demander... Mais qui le nourrit?  Ce petit conte Amérindien est de bonne inspiration:

 

"Un vieil indien raconte une histoire à son petit-fils.

- Chaque jour se livre en moi une grande bataille. Deux loups s'y affrontent. L'un est ombre, il est égoïste, avide, orgueilleux [...] et plein de colère. L'autre est lumière, il est paix, joie, compassion [...] et plein d'amour. 

Cette bataille qui a lieu en moi, a lieu aussi en toi mon enfant et en chacun de nous être humains.

L'enfant surprit demande.

-Grand Pa' qui gagne la bataille ?

Le vieil Indien plein de sagesse lui répond.

-Celui que tu nourris."

 

Telle est ainsi la responsabilité que nous avons à prendre au quotidien dans nos pensées, paroles et actes. L'Ego passe souvent par l'avoir et le paraître tandis que le cœur passe par l'être pour s'exprimer. En effet, l’Ego n'a-t-il pas réalisé telle action ? n'a-t-il pas telle qualité ? ou bien encore n'a-t-il pas acquit telle chose ? Oui, moi je. L'ego a besoin d'avoir une image, qu'il créer notamment par l'accumulation et par la reconnaissance positive tandis que le cœur est.

Quand l' "ego"  is  "me" devient (consciemment ou non) philosophie de vie, l'ouverture du cœur s'en retrouve difficile. L'énergie que nous recevons de l'univers, ne circule plus avec la même facilité puisque nous nous y "agrippons". Ainsi intérieur et extérieur de nos corps rentrent en dualité et l'intérieur se déclare seul roi. 

 

Notre merveilleux potentiel de donner étant grandement restreint, nous ne pouvons recevoir. Comment pourrions-nous encore avaler de la nourriture si nous n'éliminions pas d'abord les précédents repas ? Une part de cette nourriture va à notre corps et une autre part, éliminée, retourne à la terre. C'est ainsi que dans le cycle naturel des choses, il est bien impossible de garder pour soi seulement. Et c'est ainsi qu'est l'équilibre. Cela concerne bien sur l'aspect matériel de notre vie, mais pas que ! Cela se rapporte aussi au "partage" à tous niveaux, comme donner et recevoir de l'amour, donner et recevoir de l'écoute, donner et recevoir de l'espace... c'est-à-dire à peu près à tout. 

 

Pour rester dans la métaphore alimentaire de manière très illustrée, l'ego dirait "Moi j'ai une grosse part de gâteau au chocolat." quand le cœur dirait "Je fais l'expérience de ce gâteau." . Il ne s'agit pas d'être extrême, mais juste de conscientiser nos comportements, nos schémas. Puis il s'agit de choisir la proportion qui semble juste et équilibrée à vivre pour nous. En effet, l'ego, utilisé avec justesse, nous permet de nous maintenir dans la lumière. Quand ce n'est plus lui qui est aux commandes mais qu'il redevient un outils, il oeuvre, par exemple, à nous organiser ou à appréhender le monde physique.

Enfin, il s'agit de tout mettre en oeuvre pour ne pas laisser cet ego être le chef en cuisine. L'Ego nous fera miroiter de très beaux ingrédients sous les yeux et nous proposera de les exposer derrière une vitrine en verre. Rien de mal à cela, c'est une expérience. Le cœur, lui, nous proposera des ingrédients parfois moins jolis, avec des imperfections, car ils seront issus d'une agriculture plus saine et il aura l'idée aussi d'inviter des amis pour savourer ce repas. Voilà tout simplement.

 

Justinlight

 

 

 

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Octobre 

 

NATURE

 

"Nature, ô douce nature, merci d'être mère veilleuse." 

 

Ce mois-ci est apparemment le mois pour vous parler nature. Sans détour ni superflus, c'est avec justesse que l'on me demande de communiquer. D'être "nature" justement. 

Il apparaît évident pour nombres d'entre nous, en éveil de conscience, à quel point une re-connexion à la terre est non seulement un investissement pour notre "capitale santé" mais aussi une nécessité sur le chemin de lumière que nous avons choisi en nous incarnant. Attention les ami-e-s, je ne parle d'une réclusion à la Robinson pour y vivre isolé-e, seul-e et en survie permanente, mais plutôt d'actions concrètement réalisables, au quotidien, en harmonie avec des conditions de vie qui sont ce qu'elles sont.  

 

"Nous avons besoin de la nature. La nature n'a pas besoin de nous."

 

Ce début d'automne est marqué par une volonté forte d'un retour aux valeurs de la Faune et de la Flore. Tolérance et Respect. Diversité. Amour. Authenticité. Harmonie. Intelligence. Abondance. Gaïa, notre mère terre, qui chaque jour par ses créations, accepte de nous nourrir, de nous laisser vivre nos expériences humanoïdes et de nous offrir toutes les ressources nécessaires à notre épanouissement. Il s'agit de l'un des plus authentiques témoignages d'amour inconditionnel. Nous jouissons chaque jour de cette générosité pure. En ce reconnectant à cette énergie d'abondance et d'amour, cela permet d'éveiller ces propres qualités en soi de manière profonde. Heu, késako?

 

C'est très simple ! Chaque jour en allant marcher dans un parc, dans votre jardin, en forêt... Respirez les vapeurs d'amour et de bienveillance qui émane de la terre. A chaque pas, essayez de vous sentir un peu plus reconnaissant de cette incroyable chance qui nous est donné d'être habitant de cette planète. Pensez à quel point nous sommes fortunés de cette perfection témoignée. L'assemblage des éléments chimiques qui nous permettent de respirer, la distance d'une extrême précision entre la terre et le soleil, la diversité merveilleuse des forêts de toute cette planète, la composition des sols d'une justesse si incroyable qu'elle nous procure fertilité et abondance, l'incroyable perfection de la chaîne alimentaire naturelle, le fascinant cycle du soleil, l'exceptionnel rôle de chaque animal du plus grand au plus petit, etc etc. 

 

En prenant conscience de cette nature de perfection qu'est notre terre d'accueil, vous prendrez conscience de votre propre perfection. 

Alors dès demain, aller toucher les arbres, marcher avec jouissance sur l'herbe, converser respectueusement avec les fougères ou même aller vous amuser avec malice au contact de l'eau. Sentez comme vous êtes cette nature. Tous les attributs de cette terre sont votre. Il ne reste qu'à les réveiller MAINTENANT. C'est aujourd'hui que ce fait la reconnexion à la terre. Ce n'est pas une obligation, mais un changement qui s'impose tôt ou tard. Tentons de le choisir tôt.

 

Recevoir, recevoir, recevoir. Certains ont commencé à donner. Mais beaucoup ont reçu. En reconnaissant et remerciant la terre, un équilibre se créer. Au début, cela suffit, doucement, vous vous sentirez inspirés par d'autres actions à mener, des actions plus palpables pour redonner à la terre nourricière. Peut-être vous sentirez vous attirés par des actions qui vous déboussoleront (offrandes, danses, ballades dans certains endroits, prières, ...) mais il s'agit de reconnexion avec des temps où vous étiez tout simplement en connexion constante avec la terre. Des temps où vous apparteniez à des tribus, civilisations qui valorisaient, et même adulaient la mère veilleuse. Alors ALLEZ-Y, essayez, qu'avez-vous à perdre?

 

Soyez Nature. Nature d'êtres de lumière. Nature d'êtres terrestres. Nature. Nature...... 

 

Justinlight

 

 

  

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Janvier

 

LÂCHER PRISE

 

Ah oui, ce lâcher prise qu'on entend à toutes les sauces... du lâcher prise par ci, du lâcher prise par là. « J'ai enfin lâcher prise. » « Tu devrais lâcher prise. », etc. Mais, finalement de quoi parle t-on vraiment ? Il n'existe, heureusement, pas UNE réponse véritable mais bien différents éclairages qui permettent de mettre en perspectives cette idée et de la matérialiser.

Pour donner forme à un objet il est nécessaire d'en faire ressortir ces différents côtés.

 

 

Lâcher prise. Donc il y a une prise à lâcher.

 

Très simplement, la prise est ce à quoi le « moi » se cramponne, s'accroche car, à priori, elle permet de tenir. Cela est du point de vu du mental. Nous le savons, le mental est un outil utile mais limité... puisque c'est un outils « humanoïde ». C'est à dire qu'il s'exprime dans la matière, la densité, la réalité terrestre. Cela est une réalité limité puisque finie. L'outil qui s'exerce dans cette réalité est donc lui aussi limité et fini.

 

Le lâcher prise est nécessaire quand la prise utilisée n'est pas la meilleure pour monter sur sa piste en escalade, voire que cette prise en est même bloquante pour l'ascension de l'individu. Le lâcher prise ne consiste donc pas à renoncer à son objectif, son rêve, sa destination mais bien à laisser la place à de nouvelles solutions. La prise est là pour nous servir, et non pas le contraire. Et si en me laissant « tomber », je faisais balancier avec mon poids sur le cordage pour atteindre cette autre prise, là bas, qui me permettrait de prendre telle voie? Ah tien du nouveau ! Bien entendu cela est facile à concevoir. Cela paraît même être du bon sens, n'est-ce pas ? Oui, mais.

 

Dans la réalité des faits, celle de notre humanité, le nouveau est difficile à appréhender car il représente souvent une voie inconnue donc potentiellement difficile, mauvaise voire dangereuse. Sur ce chemin de conscience que chacun emprunte tôt ou tard, intervient la confiance en ces propres ressources et en la Vie. Le lâcher prise ce n'est pas quitter son travail après un ras le bol répétitif, puis se dire « Hé, l'univers j'ai lâcher prise, tu as vu ! Tu as intérêt maintenant à me donner ce que je veux car j'ai pris un sacré risque.». Il y a eu lâcher prise oui, mais sans conscience. On en vient donc à un abandon. Ce qui n'est pas du tout pareil. Lâcher prise ce n'est pas se résigner ou baisser les bras. Au contraire, c'est faire preuve de nouveauté, accepter de changer sa perception et sa réalité pour aller vers son mieux-être.

 

Quel est le rêve là dedans ? Quelle est ma part de responsabilité ? Où est-ce que je veux aller ? Comment je deviens acteur de mon changement ? Quel acte puis-je poser pour m'engager sur une autre voie ? De quoi ai-je besoin ? Etc, etc. Le lâcher prise vient quand j'accepte de grandir. Je prends la responsabilité de ma vie, dans le bon et le moins bon. Je crée tout. Quand viennent des situations plus difficiles, ce sont aussi des opportunités d'apprendre et de me révéler que j'ai -consciemment ou non- demandé. Ainsi, j'accepte et je décide de me faire confiance et de laisser le chemin libre à de nouvelles idées. Quand elles se présentent je leur ouvre. Puis, sans les juger, j'agis selon leurs inspirations, qui ne sont jamais fruits du hasard. Vous allez redécouvrir cette magie en vous. 

Le lâcher prise passe par le physique et aussi souvent par l'émotionnel. Nous nous cramponnons souvent à un point de douleur car nous en avons fait notre point de repère, notre foyer. Et qui voudrait quitter sa maison, aussi inconfortable soit-elle? Comprenez bien que cela n'est pas votre véritable nature puisqu'il y a souffrance qui dure. Il y a un décalage. C'est Ok, cela peut aussi être un choix.

 

Une petite histoire

Imaginez ce phoque qui, par un jour de grande fatigue, se trouve pour la première fois un rocher pour lui tout seul! Ce rocher est sec, brûlant, petit et isolé mais le phoque peut y dormir sans la crainte du prédateur. Il y monte et y dort, enfin paisiblement.

Puis il se met à y vivre car ce temps de repos lui a semblé d'une grâce infinie. Au début il pense que cela est satisfaisant. Mais ne vous y trompez pas, le phoque a besoin de sentir l'eau, son élément, pour vivre. Aussi commence t-il à sécher, commençant à oublier que ce rocher n'était qu'un temps de passage, qu'une simple expérience. Il souffre maintenant. Beaucoup! Il n'arrive presque plus à bouger tellement il est sec et seul. Mais, pour lui, c'est son rocher, sa maison. C'est un inconfort confortable finalement. Un mal qui semble le sauver d'une autre peur. Aussi vraie ou fausse soit-elle. Il a oublié que sa véritable nature est de nager librement en trouvant ci et là des plages et rochers pour se reposer. Il n'est peut-être pas mort physiquement, mais dans son être, il l'est déjà. Ne faite pas le phoque.

 

En  quelques mots donc... 

Le lâcher prise  intervient  dans les moments souvent dits « difficiles à vivre » car ces moments nous révèlent que la prise choisi n'est pas la plus juste pour soi à ce moment là. Il est alors nécessaire, lorsque ressenti, de lâcher avec conscience et confiance. "Quoiqu'il advienne je suis ce que je suis. Tout va pour le mieux. J'ai essayé cette voie mais finalement je me rends compte que c'est un cul de sac. Plutôt que d'y pleurer et d'attendre que l'on m'ouvre le mur devant moi, je choisis d'utiliser mes ressources, ma créativité pour transformer cette situation en expérience d'apprentissage et de changement." Tien, une échelle! Tien, une porte! Tien, j'ai vu une autre rue à côté! Tien, tien, tien... MAIS PRENDS!

 

En étant à l'écoute du Moi profond, ces idées « anodines », ces envies, ces ressentis, les répétitions, etc, et en agissant selon, j'en viens à changer mon existence. Lâcher prise c'est savoir que la vie est une école, je peux me tromper, changer, rectifier, me développer, jouer... C'est savoir qu'il y aura toujours une solution car la vie, qui fait partie de Moi, recèle mille et une créations en réponse à cette situation. C'est comprendre que la prise à laquelle je me cramponne et qui me fait tant saigner, représente donc un millième des possibilités qui s'offrent réellement à moi. Osons vivre pleinement. Osons être libre de toute prise limitante! ♥

 

 

Justinlight

 

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à venir ♥

 

 

 

 

 

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